A l'Elysée : Le musée

Edouard D'anjou est devant un tableau sa large et impressionante stature le cachant a moitié.
Il est posté dans un couloir, en costume 3 pièces qui le fait passer pour un espèce de videur de boite mal embouché.
Une très désagréable sensation s'instaure si vous approchez trop près.

Il semble inspiré, ou alors en train de réfléchir, immobile, ses mains griffus planté a la verticale contre ses flancs.

Le tableau, une oeuvre chrétienne, un jeune homme aux cheveux bouclés tiens un laurier dans sa main droite, il est nu et blème, le regard un peu perdu dans le lointain tourné vers l'extérieur, le reste du décor est un paysage de ciel et de nuages.

Je me lève de mon bureau en refermant un classeur, et je vais ouvrir.

-Bonsoir, mon ami.

Regardant le nouveau venu:
-Et vous devez être cet arrivant qui omet de venir se présenter au prince... Descendons dans la salle de réception.

Je ferme la porte à clé, puis je conduis l'étranger et La sombra au rez-de-chaussée.

- Comment vous appelez-vous?

Quiconque peut me voir remarque une attitude tout à fait désintéressée, parlant par politesse.

-Je me nomme Aurélian Momboka, et viens du Sud. Pardonnez moi de ne pas m'être présenté avant, prince... Quel votre nom?

Il regarde le prince d'un oeil insolent, et jette un sourire arrogant au vampire qui l'a amené ici.

D'une voix puissante:
- Sortez moi ce vampire de ma ville! MAINTENANT!!!

Je me tourne et murmure quelque chose à l'oreille de La Sombra. Puis je pars d'un air énervé dans mon bureau.

Je me retourne vers le vampire :

- Suivez moi je vous accompagne dehors, vous n'auriez jamais du lui manquez de respect, vous devez quittez la ville le plus vite possible si vous ne voulez pas avoir de problème.

Je le raccompagne jusqu'aux portes de la ville et une fois qu'il est sorti je le suis de loin, doucement, suivant les ombres.

Dès qu'il est dans un endroit calme et sombre, je dégaine mes armes pour l'attaquer.

Vous marchez quelques temps derrière lui, puis après un instant, tu apparait devant lui. Alors qu'il reste bête devant toi, tu le tranche de ton épée, et avant qu'il n'aie le temps de tomber, tu l'accable d'un coup de dague bien placé dans la poitrine. Il tombe, inerte.

Je l'achève pour être sûr qu'il ne reviendra pas. Je nettoie mes armes et les rengaines. Je laisse le corps dans les poubelles, là où il mérite d'être jusqu'a ce qu'il soit totalement consumé.

Travail terminé... Je vais en informé le Prince.

Je ferme les yeux quelques instants, puis quand je les ouvres a nouveau je suis au fond de la bibliothèque de l'Elysée, dans un coin sombre. Je marche d'un pas tranquille vers le bureau du Prince. Je frappe à la porte.

- La Sombra... Travail terminée mon Prince.

Parlant d'une voix forte:
-Entrez, je vous en prie.

Une fois qu'il est à l'intérieur:
- Personne ne vous a vu? Tout s'est bien déroulé? Il n'a contacté personne? mentalement ou autre?

- Il s'est arrêté un instant, je pense qu'il a pris contact mentalement avec quelqu'un, mais je ne saurai jamais vous dire avec qui et ce qu'il a dit. Je vais enquêter si vous le désirez.

- Bien, trouve quelqu'un qui est un expert en Auspex, il pourra peut-etre trouver des indices sur le corps.

- Très bien.

Je m'incline et je quitte la salle. Je sors mon portable et j'appelle mon contact :

- Bonsoir. Je me suis occupé de l'individu. Tu sais d'où il vient ? Il me faudrait quelqu'un qui lit les esprit, tu saurais qui ?

- On m'a dit qu'une mekhet s'y connait bien. Elle pourra t'aider. Tu dois la connaitre. Je dois te laisser, j'ai à faire...

Tu entends derrière lui un son de filles qui rient. Il raccroche.

Avant qu'il raccroche je dis :

- Merci, je te ferai passer ta récompense.

Je prend mon téléphone et j'appel Eoh :

- J'ai besoin de trouver un membre du conseil, un Mekhet apparemment qui s'y connais en Auspex, c'est pour une mission pour le prince.

-"Elle s'apelle Maelia je te la passe elle est en face de moi!"

Le hasard...

- Bonsoir Dame Maelia, j'ai besoin de votre aide pour une affaire qui concerne le prince. J'ai besoin de vos dons en Auspex pour lire dans un corps, pour tenter d'y trouver des informations si vous le pouvez bien sûr. Bien évidement le prince vous remercira pour votre aide.

Je me saisis du combiné.

-Mh oui... Je pense que c'est faisable. Surtout si vous avez l'aval du Prince. Dois-je vous rejoindre à l'Elysée?

- Où êtes vous, je passe vous cherchez en voiture vous et Eoh, on ira chercher le corps.

Nous sommes au bar "L'Exil". On vous attendra dehors.

J'arrive de nouveau dans le coin sombre de la bibliothèque. Je marche un peu plus rapidement que d'habitude, et marche en direction du bureau du prince. Je frappe à la porte et entre.

- Des problèmes en perspective mon prince. Apparemment il vous cherchait vous, et l'a dit à quelqu'un que vous étiez bien le vampire qu'ils recherchaient.

Je sors de mon bureau, la capuche sur la tête, comme à mon habitude.

- Hum, voilà qui est embêtant... As-tu des renseignements sur l'identité du correspondant? Fait-il partie d'un groupe de satanistes ivres de vengeance?
(A demi voix)
-Ou alors quelqu'un qui m'en voudrait plus particulièrement?

- Malheureusement je ne le sais pas, mais je vais retourner à l'hopital, il devait y être pour une raison ou une autre, je vais tenter d'en savoir plus.

Je salue le prince et me retire, puis je retourne à l'entrée de l'Elysée, demande au gardien de prévenir Eoh en lui disant que je pars à l'hopital. Puis je prend un taxi pour m'y rendre.

Nous arrivons a l'Elysée:

-"vous êtes sûr que tous va pour le mieux ma chère Maelia?"

Edouard est interrompu par un Nosferatu qui lui souffle quelques mots a l'oreille.
Il esquisse un sourire a la fois crispé et avec un arrière gout de sadisme.
Son regard se détache du tableau, et tandis que le nosferatu repart, Edouard fais quelques pas en arrière, puis regarde a nouveau le tableau, avant de sortir de l'Elysee.

Le vent claque contre son manteau tandis qu'il prend un taxi, il se délecte un instant de la peur qu'il engendre chez le conducteur, qui n'arrête pas de jeter des coups d'oeil apeuré dans son rétroviseur.

-Vous êtes arrivé.
Sonne comme une délivrance dans la voie du conducteur, après avoir payé son dû, ses yeux fixé sur le visage du taxi-driver quand a lui très occupé à regarder ailleurs, il se tourne vers le bar.

"Le chaperon rouge" cela résonne comme une autre fable, le loup et l'agneau.
Il entre.

EOH:
Allors que vous entrez, vous croisez Louis qui vous prévient que La Sombra est parti.

Il est environ 4h30.

Jeudi 06/10/2001

J'arrive à l'Elysée et salue de la tête le gardien. Je cherche du regard mon contact.